CULTURE - ARTS PLURIELS & ARTISANAT TRADITIONNEL

Exposition: YIGAL OZERI.

Musée de Lodève - du 10 février au 23 avril 2006.

L’exposition présentée au Musée de Lodève, organisée en collaboration avec le Musée d’Art de Tel Aviv, rassemble trois des grandes séries qui ont jalonné l’itinéraire de l’artiste depuis plus de 15 ans : L’Amérique non construite – Costumes et Fenêtres et pigeons.
Avec près de 70 œuvres (peintures, eaux-fortes, dessins …) provenant de galeries et collections privées ( Israël, Etats-Unis, Grande-Bretagne), l’exposition conduit du rêve que l’artiste a fait d’une ville, de sa vision imaginaire et métaphorique à son observation réaliste depuis la fenêtres de son atelier new-yorkais. Elle traite aussi d’un travail intermédiaire entre ces deux périodes, consacrées au costume qu’il considère comme un « bâtiment privé, que l’on porte sur soi ».



Exposition: YIGAL OZERI.

L’Amérique non construite.

Confronté pour la première fois de sa vie à l’immense architecture d’une centrale électrique à l’intérieur de laquelle il a son atelier, dans les années 1987-88, en Israël, YIGAL OZERI se met à rêver de New York qu’il ne connaît pas. Il est captivé par les illustrations de projets architecturaux utopistes du livre « Unbuilt America » notamment ceux de Louis Kahn et Frédéric Kiesler ou de Katavolos ( avec le quel il développera un projet commun dont, Villa chimique et le jardin suspendu témoignent) et les études visionnaires de l’ingénieur Buckminster Fuller, dans lesquels il trouve son goût pour les rapports entre l’Architecture et l’Art. Il travaille alors, durant une dizaine d’années, sur les visions futuristes d’une ville rêvée, Manhattan notamment, en usant d’une technique qui met l’accent sur la fragilité de ces constructions et leur rapport avec le temps : il trace ses dessins au crayon sur des pages de livres anciens s’affaissant sous le poids de la laque.

Exposition: YIGAL OZERI.

Costumes.

Selon OZERI, « Le costume est une structure réelle, architecturale, construite ». Ce vêtement respectable - découvert en 1987 au Prado chez le Gréco, Vélasquez et Goya – l’intéresse en tant que témoin du corps disparu. Il est fasciné par ce vide existant cet « espace rompu » entre l’habit et le corps, le vêtement se présentant à lui comme « la maison personnelle de chacun ». les œuvres présentées au musée font partie de celles qu’il réalise sur ce thème à partir de 1997. Sa palette évolue vers davantage de couleurs, notamment des poudres et feuilles d’or et d’argent dont l’usage, après 1999, accompagne la réalisation d’eaux-fortes.

Exposition: YIGAL OZERI.

Fenêtres et pigeons.

Désormais, YIGAL OZERI s’intéresse à la réalité dont il a découvert la force créative. Cette série, à partir de 2002 dans son atelier de Long Island City où il travaille depuis dix ans, met en scène la fenêtre de son atelier dont il décline les nuances selon le temps, l’heure de la journée, la lumière ou l’obscurité, avec une grande expressivité souvent mélancolique. Son traitement de la perspective est caractéristique : « elle ouvre l’espace, mais cet espace est lui-même fermé, par un mur, ou par le sol de la cour, en abîme » note Maïthé Vallès-Bled.

Surmontant une phobie provenant de son enfance, il s’intéresse aux pigeons, les habitants de ce territoire. Techniquement, après les avoir filmés en vidéo, il choisit une « vue » qu’il peint dans le décor de la fenêtre, dans une matière qui rend compte de l’aspect écaillé, érodé, craquelé de son appui en briques décati et une palette dont émerge des bleus et des pourpres. Il utilise ce même cadre pour situer des portraits de ses enfants, saisis dans l’intervalle temporel du « déjà plus ici » et « pas encore là », conférant ainsi à ces tableaux « autobiographiques » une intensité énigmatique particulière.

Exposition: YIGAL OZERI.

YIGAL OZERI

Né en Israël en 1958, il a quitté son pays en 1990 pour aller vivres et travailler à New York. Ses œuvres ont été exposées, avec plus de cent expositions personnelles et collectives, dans des galeries de New York surtout, mais aussi Miami, Houston, Los Angeles, San Francisco (USA), Wiesbaden, Salzbourg, Vienne (Autriche ), Barcelone, Madrid, Saragosse (Espagne), Beijing (Chine), Francfort (Allemagne), Lodz (Pologne), Londres (Angleterre), Athènes (Grèce), Tel Aviv, Haïfa, Jérusalem (Israël). Ainsi que dans les musées de Tel Aviv.

Cette exposition est la seconde qu’il réalise en France, après Paris en 2002.

Pour consulter une sélection de l'œuvre de Yigal OZERI, cliquer ICI

Musée de Modève.

Le Musée de Lodève – Square Georges Auric – 34700 LODEVE
Ouvert tous les jours, sauf le lundi, de 9h.30 à 12h. et de 14h. à 18h.
Pendant l'exposition : tarif normal 3,50€. – tarif réduit 2€.
Visites de groupe et tarifs, renseignements : tél. 04 67 88 86 10

Contact presse, cliquer ICI

Connaître le Musée de Lodève: cliquer ICI

Dimanche 29 Janvier 2006
Yvan MARCOU
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