En fait, la dégradation de la capacité d’écriture des Chinois a déjà été démontrée au cours de différentes enquêtes. En mai dernier, un institut a réalisé un sondage dans douze grandes villes chinoises. Le résultat a montré que 94% des sondés oubliaient parfois comment retranscrire un caractère au moment où ils veulent l’écrire.
Le Hanzi est l’une des écritures les plus compliquées au monde. Pour être bien instruit, un Chinois a besoin de connaître plusieurs milliers de caractères. Une écriture figurative difficile à apprendre et demandant du temps et de l’entraînement. Depuis les années 1950, le chinois simplifié a commencé à être utilisé dans la partie continentale de la Chine, afin d’améliorer l’analphabétisme, alors que les régions de Hong Kong, de Macao et de Taïwan ont continuer d’utiliser le chinois traditionnel. De plus, le Pinyin, un système phonétique en caractères latins a été mis en oeuvre parallèlement au chinois simplifié.
Aujourd’hui, les ordinateurs et divers appareils numériques sont équipés de plusieurs méthodes d’écriture pour le chinois, dont la plus populaire est le Pinyin.
C’est en raison de la facilité de ces méthodes intelligentes que les Chinois n’ont besoin que de retenir la prononciation des mots, au lieu de mémoriser leurs structures et la manière de les écrire, surtout pour les mots qui ne sont pas du langage courant ou trop complexes. Comme d’autres traditions culturelles chinoises, l’écriture manuscrite du Hanzi se perd...
Un autre sondage préoccupant : des problèmes de lecture d’écoliers chinois seraient liés à l’utilisation de la méthode du Pinyin.
Sources AJP - 23/08/2013