Saint Pierre, patron des pêcheurs.
Ainsi, Il lui était donné l’occasion de se retrouver pour honorer les marins qui ont péri dans le dur exercice de leur profession, tout en rappelant au cours des différentes interventions de la journée, dont celle de Christian Jeanjean, maire de la commune, en présence du préfet de Région, Cyrille Schott, que l’actuelle conjoncture économique risque de faire de nouvelles victimes, mais économiques cette foi…
Cette dernière prenait la tête du cortège qui se formait pour se rendre en procession au port de plaisance, avec Saint Pierre dans sa barque, sous la garde de la Confrérie des Gens de Mer et de la Rouille Palavasienne dans leurs costumes de cérémonies, encadrés par les petits de l’école de joute.
Après une halte au monument aux morts pour un dépôt de gerbe, l’ensemble du dispositif fendait la foule pour se rendre au port de plaisance, où des embarcations de tout type appareillaient pour prendre la mer, dont Saint Pierre, à bord de la catalane Altaïr.
Plus au large, au milieu d’une multitude de bateaux, alors que l’Harmonie municipale installée à bord du Picardie jouait la Sonnerie aux ports, des gerbes de fleurs étaient jetées à la mer, sous la bénédiction du prélat qui souhaitait des vents favorables aux esquifs et à leurs équipages.
Il est bon de préciser que la rouille est une recette de cuisine méditerranéenne qui trouve ses origines chez les matelots des catalanes, embarcation traditionnelle, rentrant de la pêche au thon et qui se partageaient le poulpe préparé sur le pont. Ce plat se réalise traditionnellement dans la région de Sète, du Grau-du-Roi et à Palavas, où bien évidemment, au dire de la Confrérie locale, elle est la meilleure. Elle est confidentiellement composée de poulpes ou seiches, de lardons, de vin blanc, d’huile, d’ail, d’oignons, de tomates, de pommes de terre, de crabes et de petits secrets… suivant les ports.
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