Le 6 juin 1944,
Mais le courage et la volonté de ces « boys » à combattre le fascisme et libérer la France et l’Europe de l’occupation nazie, les conduisirent à multiplier les actes de bravoure. Ainsi, à 10h. le premier point fortifié allemand WN 64 est réduit au silence et à 15h. 30 le denier défenseur du point WN 62, Heinz Severloh, abandonne son poste, et la voie de la Liberté s’ouvre aux forces françaises et alliées en direction de Berlin…
Dès lors sur tous les fronts, la bataille de Normandie fait rage. Sur Utah – Omaha – Gold – Juno – Sword, la plus forte armada utilisée de tous les temps impose sa force mais elle est accompagnée des pertes énormes : 130 000 morts en 100 jours
- Allemands : 54 754 morts – 339 000 blessés ou faits prisonniers ;
- Britanniques, Canadiens et Polonais : 21 138 mors et près de 62 000 blessés ;
- Américains : 20 838 morts et 150 000 blessés ;
- Aviateurs : 16 000 morts (dont 8 536 américains) ;
- Victimes civiles : environs 20 000 Normands tués à la suite des combats et des bombardements alliés. Un tiers des 67 078 Français tués lors des raids aériens alliés pendant la guerre l’ont été durant les cent jours de la bataille de Normandie.
Mémoire et recueillement…
Ils étaient tout juste âgés de 20 ans à cette époque et ils connurent l’enfer en ces lieux qu’ils découvraient, car la France et la Normandie pour un jeune californien, c’était le bout du monde, mais c’était la voie de la liberté.
Alors ces regards qui scrutaient fixement cet horizon, en ce jour vide de tout équipage et de cette formidable armada, étaient plus émouvants que tous nos livres d’histoire, car ils nous laissaient entendre : « j’y étais ».
Alors comment ne pas résister à aller vers eux et les congratuler et leur dire merci.
Merci pour votre courage, merci pour le sacrifice de vos camarades de combat dont vous êtes venus vénérer la mémoire.
Combien de vétérans sont encore vivants ?
Combien sont-t’ils, témoins du D-Day ?
Peu certainement, vu le grand âge de ceux que j’ai croisé.
Mais les nouvelles générations, étaient-là à leurs côtés, enfants, petits-enfants et amis de ces héros venus de très loin en communion sur ces plages de Normandie pour leur dire « On »se souvient et l’on se souviendra. On vous survivra pour témoigner de votre opiniâtreté et de votre bravoure.
Ainsi ils se sont rassemblés avec recueillement en uniformes des armées de leurs pays ou en tenues militaires comme en costumes civils d’époques, hissés en cortèges sur des véhicules et de remarquables matériels de collections.
Ils étaient là par centaines, Américains, Britanniques, Canadiens, Belges, Polonais, Français et autres nationalités que le débarquement avait mobilisées en 1944.
Ils se sont retrouvés, acteurs d’un jour et figurants de l’Histoire, dans des bivouacs ou campements montés rigoureusement à l’identique, sur tous ces sites historiques pour faire leur devoir de mémoire, comme pour se lancer dans des assauts improbables vers un ennemi fantomatique, fruits d’une imagination collective et d’un destin commun.
Un grand moment que je vous invite à découvrir en image, en visionnant mes photographies en cliquant ICI.