Légende du cyclisme.
Il est né le 28 novembre 1916 à Saint-Geours-de-Marenne.
A 15 ans, alors qu’il est télégraphiste à Bordeaux, Guy Lapébie prend une licence en trichant sur sa date de naissance, et il s’entraîne durement au vélodrome Lescure, en oubliant parfois de livrer des télégrammes dans les délais.
Son frère, Roger, de 5 ans son ainé, est coureur professionnel à Paris, et il a déjà participé au tour de France.
C’est ainsi que Guy monte à la capitale et il signe un contrat amateur de cyclisme sur piste au vélo club de Levallois, où il impressionne par ses performances.
En 1936, il a 20 ans et il participe aux Jeux Olympiques de Berlin avec trois autres « pistards » comme lui, qui sont : Charpentier, Goujon, Lenisery. Il y obtient une médaille d’or en poursuite et une médaille d’argent sur route, une main anonyme l’ayant freiné au moment du sprint final. Quelque mois plus tard, dans un cinéma, il voit les images de ces jeux, et il n’en croit pas ces yeux, lorsqu’il reconnaît que la main du « traître », n’est autre que celle de son ami Charpentier… Ce qui lui fera dire « Depuis ce jour, je me considère comme le vainqueur moral des Jeux Olympiques ». A ces jeux, il assiste aux victoires historiques d’un certain Jess Owens, qui avaient eu raison de l’irascibilité d’un triste personnage qui avait organisé cette manifestation, et qui, par la suite, avec son armée, a mis à feu et à sang la planète.
En 1939 il passe chez les professionnels sur piste. Il s’entraîne sur la célèbre piste ne bois du Vel’d’hiv, où il enchaîne les courses toutes les fins de semaines, et il précise « Pour gagner, c’est simple, il faut démarrer vite, lever le derrière et foncer, tout simple !!! »
A cette période se déroulent les 6 jours, épreuve très prisées des passionnés de vélo, car elle attire de 10 à 15000 personnes. Sur cette épreuve, les coureurs se relaient et dorment 2 heures et demie tous les deux jours, avec les primes qui se gagnent au sprint.
On remarque que durant leurs carrières, les deux frères n’ont jamais couru ensemble, mais ils s’accompagnent souvent sur les évènements. Guy Lapébie participe à de nombreux critériums et ne se déplace jamais sans son vélo avec lequel il s’exerce sur des promenades de 200 km. les fins de semaines.
En 1948, il est attiré par le Tour de France, mais Jean Godet, septique doute qu’un « pistard » puisse tenir sur une course à étapes. Mais il lui laisse sa chance après avoir constaté des satisfactions sur le tour du Luxembourg où il remporte quelques victoires d’étapes.
C’est donc parti pour l’épreuve reine du cyclisme, et il se lie d’amitié avec le fameux coureur italien Bartoli, qui lui donne le titre de « phénomène », appellation qu’il gardera, tant il étonne en gagnant la troisième étape, Dinard-Nantes, puis en terminant troisième du classement général.
A 15 ans, alors qu’il est télégraphiste à Bordeaux, Guy Lapébie prend une licence en trichant sur sa date de naissance, et il s’entraîne durement au vélodrome Lescure, en oubliant parfois de livrer des télégrammes dans les délais.
Son frère, Roger, de 5 ans son ainé, est coureur professionnel à Paris, et il a déjà participé au tour de France.
C’est ainsi que Guy monte à la capitale et il signe un contrat amateur de cyclisme sur piste au vélo club de Levallois, où il impressionne par ses performances.
En 1936, il a 20 ans et il participe aux Jeux Olympiques de Berlin avec trois autres « pistards » comme lui, qui sont : Charpentier, Goujon, Lenisery. Il y obtient une médaille d’or en poursuite et une médaille d’argent sur route, une main anonyme l’ayant freiné au moment du sprint final. Quelque mois plus tard, dans un cinéma, il voit les images de ces jeux, et il n’en croit pas ces yeux, lorsqu’il reconnaît que la main du « traître », n’est autre que celle de son ami Charpentier… Ce qui lui fera dire « Depuis ce jour, je me considère comme le vainqueur moral des Jeux Olympiques ». A ces jeux, il assiste aux victoires historiques d’un certain Jess Owens, qui avaient eu raison de l’irascibilité d’un triste personnage qui avait organisé cette manifestation, et qui, par la suite, avec son armée, a mis à feu et à sang la planète.
En 1939 il passe chez les professionnels sur piste. Il s’entraîne sur la célèbre piste ne bois du Vel’d’hiv, où il enchaîne les courses toutes les fins de semaines, et il précise « Pour gagner, c’est simple, il faut démarrer vite, lever le derrière et foncer, tout simple !!! »
A cette période se déroulent les 6 jours, épreuve très prisées des passionnés de vélo, car elle attire de 10 à 15000 personnes. Sur cette épreuve, les coureurs se relaient et dorment 2 heures et demie tous les deux jours, avec les primes qui se gagnent au sprint.
On remarque que durant leurs carrières, les deux frères n’ont jamais couru ensemble, mais ils s’accompagnent souvent sur les évènements. Guy Lapébie participe à de nombreux critériums et ne se déplace jamais sans son vélo avec lequel il s’exerce sur des promenades de 200 km. les fins de semaines.
En 1948, il est attiré par le Tour de France, mais Jean Godet, septique doute qu’un « pistard » puisse tenir sur une course à étapes. Mais il lui laisse sa chance après avoir constaté des satisfactions sur le tour du Luxembourg où il remporte quelques victoires d’étapes.
C’est donc parti pour l’épreuve reine du cyclisme, et il se lie d’amitié avec le fameux coureur italien Bartoli, qui lui donne le titre de « phénomène », appellation qu’il gardera, tant il étonne en gagnant la troisième étape, Dinard-Nantes, puis en terminant troisième du classement général.
L’année suivante il remporte avec brio la 8° étape La Rochelle-Bordeaux qui le comble de joie, et le conforte dans sa carrière qu’il poursuit sur la piste où il décroche de nombreuses victoires avec le titre de « roi de l’hiver ». Il participe à tous les 6 jours, même en Allemagne, aux critériums et en 1950 au Tour du Maroc avec 3 victoires d’étapes.
Auréolé d’un palmarès hors du commun, durant 13 années de cyclisme, Guy Lapebie raccroche son vélo en 1952. Il s’installe à Bordeaux où il ouvre un restaurant. Son nom reste dans la mémoire collective des grands noms du cyclisme français, comme Louison Bobet et autres. Ce sportif exemplaire qui a maintenant 91 ans, a reçu la Légion d’Honneur des mains du Président de la République, comme reconnaissance nationale de sa belle carrière, et sa gentillesse et sa bonne humeur font toujours l’admiration de ses proches.
(Propos recueillis auprès d'Alain Fourcade - photographe - 05 58 71 93 92)
Son nom est maintenant associé à un monument du calendrier Cyclosportif Français auquel il participe assidûment : La Lapébie.
Cette épreuve propose un parcours d'anthologie au départ de Luchon qui présente un dénivelé positif important. La Lapébie est aussi un hommage rendu à toute sa famille, Roger (ancien vainqueur du Tour de France en 1937) et Serge (le fils de Guy), disparu accidentellement.
Auréolé d’un palmarès hors du commun, durant 13 années de cyclisme, Guy Lapebie raccroche son vélo en 1952. Il s’installe à Bordeaux où il ouvre un restaurant. Son nom reste dans la mémoire collective des grands noms du cyclisme français, comme Louison Bobet et autres. Ce sportif exemplaire qui a maintenant 91 ans, a reçu la Légion d’Honneur des mains du Président de la République, comme reconnaissance nationale de sa belle carrière, et sa gentillesse et sa bonne humeur font toujours l’admiration de ses proches.
(Propos recueillis auprès d'Alain Fourcade - photographe - 05 58 71 93 92)
Son nom est maintenant associé à un monument du calendrier Cyclosportif Français auquel il participe assidûment : La Lapébie.
Cette épreuve propose un parcours d'anthologie au départ de Luchon qui présente un dénivelé positif important. La Lapébie est aussi un hommage rendu à toute sa famille, Roger (ancien vainqueur du Tour de France en 1937) et Serge (le fils de Guy), disparu accidentellement.
La Lapébie.
Par tradition, la ville de Luchon est donc le théatre d'une Cyclosportive très prisée, chaque année durant le premier week-end de septembre :
La Lapébie, la Serge Lapébie et la Guy Lapébie, sous l’égide de la F.F.C., sont des cyclosportives faisant partie du " Challenge des Pyrénées " et du Trophée " Label d’Or ".
Cette année La Lapébie fera découvrir aux amoureux de la petite reine, un nouveau col parmi les cols légendaires du Tour de France : le port de Bales ,emprunté récemment par le Tour de France.
Les 3 parcours:
La Lapébie: 156 Km Dénivelée : 3400 m
Départ 8 H00 - Luchon
Parcours Luchon , Vallée d’Oueil, Bourg d’Oueil, Port de Bales (1755 m), Mauléon Barousse ,Izaourt, Estenos, Fronsac, Col des Ares(797 m), Col de Buret (618 m), Col de Menté (1349m), Saint Béat, passage frontière Espagnole, Lès, Bossost, Col du Portillon (1293 m) Arrivée à Luchon.
La Serge Lapébie : 107 Km Dénivelée : 2185 m
Départ 9h15 - Luchon
Parcours Luchon, Fronsac, Col des Ares (797m), Col de Buret (618 m), Col de Menté (1349m), Saint Béat, passage frontière Espagnole, Lès, Bossost, Col du Portillon (1293 m) Arrivée à Luchon
La Guy Lapébie : 59 Km Dénivelée : 870 m
Départ 10 h15
Parcours Luchon, Marignac, Saint Béat, passage frontière Espagnole, Lès, Bossost, Col du Portillon (1293 m) Arrivée à Luchon.
La Lapébie, la Serge Lapébie et la Guy Lapébie, sous l’égide de la F.F.C., sont des cyclosportives faisant partie du " Challenge des Pyrénées " et du Trophée " Label d’Or ".
Cette année La Lapébie fera découvrir aux amoureux de la petite reine, un nouveau col parmi les cols légendaires du Tour de France : le port de Bales ,emprunté récemment par le Tour de France.
Les 3 parcours:
La Lapébie: 156 Km Dénivelée : 3400 m
Départ 8 H00 - Luchon
Parcours Luchon , Vallée d’Oueil, Bourg d’Oueil, Port de Bales (1755 m), Mauléon Barousse ,Izaourt, Estenos, Fronsac, Col des Ares(797 m), Col de Buret (618 m), Col de Menté (1349m), Saint Béat, passage frontière Espagnole, Lès, Bossost, Col du Portillon (1293 m) Arrivée à Luchon.
La Serge Lapébie : 107 Km Dénivelée : 2185 m
Départ 9h15 - Luchon
Parcours Luchon, Fronsac, Col des Ares (797m), Col de Buret (618 m), Col de Menté (1349m), Saint Béat, passage frontière Espagnole, Lès, Bossost, Col du Portillon (1293 m) Arrivée à Luchon
La Guy Lapébie : 59 Km Dénivelée : 870 m
Départ 10 h15
Parcours Luchon, Marignac, Saint Béat, passage frontière Espagnole, Lès, Bossost, Col du Portillon (1293 m) Arrivée à Luchon.
LA LAPEBIE (20°édition): dimanche 7 septembre 2008
6 Septembre:
Au Parc du Casino de Luchon de 15 h à 20 h : remise des dossards et cadeaux
Nouveau : pour la 20éme édition organisation d'un Gentleman le 6 Septembre.
7 Septembre:: Parc Casino de Luchon
- LA LAPÉBIE - 6 h : Pointage - 8 h : Départ
- LA SERGE LAPÉBIE - 8 h : Pointage - 9 h 15 : Départ
- LA GUY LAPÉBIE - 8 h 30 : Pointage - 10 h 15 : Départ
• A Luchon, Boulevard Edmond Rostand
11 h 30 à 16 h : Contrôle des arrivées - Remise des Brevets
• Pavillon Lézat de 12 h 30 à 17 h :
REPAS offert aux participants de La Lapébie, La Serge Lapébie et de la Guy Lapébie.
REPAS possible aux accompagnateurs ayant réservés lors de l'engagement.
• 16 h 30 : Parc Casino de Luchon - Remise des prix - tirage au sors des lots
Récompenses:
Des trophées sont remis aux trois premiers des différents classements dans toutes les catégories et chaque coureur reçoit un brevet attestant de sa participation à La Lapébie.
Règlement.
La Lapébie, la Serge Lapébie et la Guy Lapébie, sous l'égide de la FFC, sont des cycloroutières faisant partie du Trophée "Label d'Or - FFC sans priorité de circulation. Donc partout et pour tous, cyclistes et escorte de l'organisation : RESPECT DU CODE DE LA ROUTE
- Ouvertes à tous, femmes et hommes, licenciés ou non, pouvant justifier d'une assurance "Responsabilité civile" et certificat médical.
Pour "La Lapébie" et "La Serge Lapébie" âgé(e) de plus de 18 ans dans l'année, (né(e) en 1988 et avant).
Pour "La Guy Lapébie" âgé(e) de plus de 15 ans dans l'année, (né(e) en 1991 et avant).
- Engagement par bulletin muni des pièces justificatives.
- Port du casque rigide obligatoire.
- Pointage des dossards avant le départ - Contrôle par bracelet électronique au départ, en cours de route et à l'arrivée.
- Voiture suiveuse personnelle ou de club interdite. Malgré l'interdiction, toute voiture ou moto repérée pénalisera le cycliste. Si gêne ou infraction sera sanctionnée par police française et espagnole. (Attention en Espagne l'amende est payable immédiatement sinon confiscation du véhicule).
- Aide étrangère à l'organisation non admise.
- Pour "La Lapébie" et "La Serge Lapéble" : Brevets d'or, d'argent et de bronze décernés en fonction du tableau ci-dessous. Récompenses suivant l'ordre d'arrivée par catégories.
- Pour "La Guy Lapéble" : Brevet d'Aptitude aux Cyclosportives (B.A.C.).
- L'engagement est ferme et définitif. Aucun remboursement pour quel que motif que ce soit ne sera effectué.
Renseignements.
OFFICE DE TOURISME LUCHON
18 Allée des Tigny - 31110 Luchon - 05 61 79 21 21
Au Parc du Casino de Luchon de 15 h à 20 h : remise des dossards et cadeaux
Nouveau : pour la 20éme édition organisation d'un Gentleman le 6 Septembre.
7 Septembre:: Parc Casino de Luchon
- LA LAPÉBIE - 6 h : Pointage - 8 h : Départ
- LA SERGE LAPÉBIE - 8 h : Pointage - 9 h 15 : Départ
- LA GUY LAPÉBIE - 8 h 30 : Pointage - 10 h 15 : Départ
• A Luchon, Boulevard Edmond Rostand
11 h 30 à 16 h : Contrôle des arrivées - Remise des Brevets
• Pavillon Lézat de 12 h 30 à 17 h :
REPAS offert aux participants de La Lapébie, La Serge Lapébie et de la Guy Lapébie.
REPAS possible aux accompagnateurs ayant réservés lors de l'engagement.
• 16 h 30 : Parc Casino de Luchon - Remise des prix - tirage au sors des lots
Récompenses:
Des trophées sont remis aux trois premiers des différents classements dans toutes les catégories et chaque coureur reçoit un brevet attestant de sa participation à La Lapébie.
Règlement.
La Lapébie, la Serge Lapébie et la Guy Lapébie, sous l'égide de la FFC, sont des cycloroutières faisant partie du Trophée "Label d'Or - FFC sans priorité de circulation. Donc partout et pour tous, cyclistes et escorte de l'organisation : RESPECT DU CODE DE LA ROUTE
- Ouvertes à tous, femmes et hommes, licenciés ou non, pouvant justifier d'une assurance "Responsabilité civile" et certificat médical.
Pour "La Lapébie" et "La Serge Lapébie" âgé(e) de plus de 18 ans dans l'année, (né(e) en 1988 et avant).
Pour "La Guy Lapébie" âgé(e) de plus de 15 ans dans l'année, (né(e) en 1991 et avant).
- Engagement par bulletin muni des pièces justificatives.
- Port du casque rigide obligatoire.
- Pointage des dossards avant le départ - Contrôle par bracelet électronique au départ, en cours de route et à l'arrivée.
- Voiture suiveuse personnelle ou de club interdite. Malgré l'interdiction, toute voiture ou moto repérée pénalisera le cycliste. Si gêne ou infraction sera sanctionnée par police française et espagnole. (Attention en Espagne l'amende est payable immédiatement sinon confiscation du véhicule).
- Aide étrangère à l'organisation non admise.
- Pour "La Lapébie" et "La Serge Lapéble" : Brevets d'or, d'argent et de bronze décernés en fonction du tableau ci-dessous. Récompenses suivant l'ordre d'arrivée par catégories.
- Pour "La Guy Lapéble" : Brevet d'Aptitude aux Cyclosportives (B.A.C.).
- L'engagement est ferme et définitif. Aucun remboursement pour quel que motif que ce soit ne sera effectué.
Renseignements.
OFFICE DE TOURISME LUCHON
18 Allée des Tigny - 31110 Luchon - 05 61 79 21 21