El Fundi
Corrida – Toros de l’élevage Hubert YONNET.
A Fuenlabrada, la banlieue située à une trentaine de kilomètres au nord-est de Madrid où il est né, José Pedro Prados a fait le choix de devenir matador de toros. Et « El Fundi » ( de son apodo) s’est entêté puisqu’il fêtera en 2007, 20 ans de « toros-toros ». Des Miuras, des Victorinos… En fait, très peu de « tendres »…
« Le » Fundi est parti de peu, et s’est fait un nom dans les corridas difficiles où on l’a (trop) vite rendu indispensable.
Il a foulé le sable des grandes plazas, celui, aussi, des ruedos plus modestes où « on se joue la vie » plus que de raison. Et il a coupé des trophées, marqué les esprits en imposant un profond respect.
Dix-neuf ans que l’aventure guerrière du Fundi dure, avec ses temps forts et ses impasses. Dix neuf ans que José Pedro Prados, la quarantaine toute proche ( en décembre 2006), se construit en dehors des arènes.
A Villaviciosa, autre banlieue madrilène, voisine de Fuenlabrada, où il vit depuis 5 ans, le « maestro » partage sa vie avec son épouse Anabelen Escolar-Escolar, la fille du ganadero des taureaux piquants d’Escolar Gil.
José Pedro Prados se ressource au quotidien dans son « chalet » ( prononcez « chalette ») coquet. Papa attentif, et attentionné, de José Luis (5ans) et de Carolina (2 ans), c’est surtout pour eux qu’il est installé là, presque en pleine ville. Proche de la pharmacie de sa femme, car c’est beaucoup mieux, comme il le précise, pour les petits quand ils iront à lécole.
Beaucoup mieux qu’en plein campo ? Là où José Pedro Prados avoue, pourtant, être comme un poisson dans l’eau. A observer des heures durant les taureaux. A se passionner dans le dressage de son jeune cheval de trois ans. C’est son autre vraie passion, au même titre que le ballon rond. Dans l’un de ses sempiternels sourires, débordant de gentillesse, José avoue qu’il aimerait, c’est vrai, quand il aura fini de toréer, posséder une petite finca…
En attendant, installé dans son confortable salon, les incontournables hebdos « 6 Toros 6 » et « Aplausos » sur la table basse, les principaux trophées de sa carrière à porté de regard ( notamment le Popelin remporté trois fois en France), sans rien d’ostensible – ce n’est pas le genre de la maison ! – le torero profite de son intérieur.
Et à l’extérieur, dans un coin de son jardin en fleur, près de l’olivier plusieurs fois centenaire et de sa piscine, il fait venir du sable. Un peu le même – décidément – que celui des arènes. L’endroit spacieux, un temps repaire du chien, accueille désormais « le toril » de son carreton. Aménagement tout en humour car El Fundi, c’est bien connu, ne se prend pas la tête… Tout de même, le taureau en plastique sur roulette est surmonté de cornes qui ne font pas rigoler !
Là dans son univers familial, le torero retrouve le sitio, peut refaire les gestes de son quotidien taurin. Avec classicisme et rigueur, parfois un brin de quelques airs gitans captés dans la banlieue industrielle de la capitale espagnole.
Entretien recueilli par Julie ZAOUI – journal de la Feria du 17 avril 2006
« Le » Fundi est parti de peu, et s’est fait un nom dans les corridas difficiles où on l’a (trop) vite rendu indispensable.
Il a foulé le sable des grandes plazas, celui, aussi, des ruedos plus modestes où « on se joue la vie » plus que de raison. Et il a coupé des trophées, marqué les esprits en imposant un profond respect.
Dix-neuf ans que l’aventure guerrière du Fundi dure, avec ses temps forts et ses impasses. Dix neuf ans que José Pedro Prados, la quarantaine toute proche ( en décembre 2006), se construit en dehors des arènes.
A Villaviciosa, autre banlieue madrilène, voisine de Fuenlabrada, où il vit depuis 5 ans, le « maestro » partage sa vie avec son épouse Anabelen Escolar-Escolar, la fille du ganadero des taureaux piquants d’Escolar Gil.
José Pedro Prados se ressource au quotidien dans son « chalet » ( prononcez « chalette ») coquet. Papa attentif, et attentionné, de José Luis (5ans) et de Carolina (2 ans), c’est surtout pour eux qu’il est installé là, presque en pleine ville. Proche de la pharmacie de sa femme, car c’est beaucoup mieux, comme il le précise, pour les petits quand ils iront à lécole.
Beaucoup mieux qu’en plein campo ? Là où José Pedro Prados avoue, pourtant, être comme un poisson dans l’eau. A observer des heures durant les taureaux. A se passionner dans le dressage de son jeune cheval de trois ans. C’est son autre vraie passion, au même titre que le ballon rond. Dans l’un de ses sempiternels sourires, débordant de gentillesse, José avoue qu’il aimerait, c’est vrai, quand il aura fini de toréer, posséder une petite finca…
En attendant, installé dans son confortable salon, les incontournables hebdos « 6 Toros 6 » et « Aplausos » sur la table basse, les principaux trophées de sa carrière à porté de regard ( notamment le Popelin remporté trois fois en France), sans rien d’ostensible – ce n’est pas le genre de la maison ! – le torero profite de son intérieur.
Et à l’extérieur, dans un coin de son jardin en fleur, près de l’olivier plusieurs fois centenaire et de sa piscine, il fait venir du sable. Un peu le même – décidément – que celui des arènes. L’endroit spacieux, un temps repaire du chien, accueille désormais « le toril » de son carreton. Aménagement tout en humour car El Fundi, c’est bien connu, ne se prend pas la tête… Tout de même, le taureau en plastique sur roulette est surmonté de cornes qui ne font pas rigoler !
Là dans son univers familial, le torero retrouve le sitio, peut refaire les gestes de son quotidien taurin. Avec classicisme et rigueur, parfois un brin de quelques airs gitans captés dans la banlieue industrielle de la capitale espagnole.
Entretien recueilli par Julie ZAOUI – journal de la Feria du 17 avril 2006
Yvan MARCOU : rencontre avec le « maestro »
J’ai eu l’immense plaisir de rencontrer El Fundi, en Arles, dans cette belle après-midi de Feria quelques heures avant son entrée dans ces arènes fétiches où il communie si bien avec son public.
En toute simplicité, dans sa chambre d’hôtel, j’ai assisté à la pathétique cérémonie de l’habillage. Là où l’habit de lumière prend vie - impossible armure - avant d’affronter dans une issue jusqu’au bout incertaine, les cornes redoutables des énormes toros de combats.
Les photos qui sont présentées dans l’album qui lui est consacré, vous permettent de rentrer dans cette intimité qui contraste avec la violence des photos réalisées dans l’arène où chaque secondes, chaque millimètres, l'emportent sur une initiative qui ne laisse pas de place à l'improvisation… Ou alors !!!
Pour consulter l'album photo d'EL FUNDI, cliquer ICI
Les membres du "Fan Club" d'El Fundi, peuvent déposer quelques mots ci-dessous.
En toute simplicité, dans sa chambre d’hôtel, j’ai assisté à la pathétique cérémonie de l’habillage. Là où l’habit de lumière prend vie - impossible armure - avant d’affronter dans une issue jusqu’au bout incertaine, les cornes redoutables des énormes toros de combats.
Les photos qui sont présentées dans l’album qui lui est consacré, vous permettent de rentrer dans cette intimité qui contraste avec la violence des photos réalisées dans l’arène où chaque secondes, chaque millimètres, l'emportent sur une initiative qui ne laisse pas de place à l'improvisation… Ou alors !!!
Pour consulter l'album photo d'EL FUNDI, cliquer ICI
Les membres du "Fan Club" d'El Fundi, peuvent déposer quelques mots ci-dessous.
El Fundi